Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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16.07 - La planète pirate - Partie 3
The Pirate Planet (3)
Voir partie 1...
Diffusion originale : 14 octobre 1978
Diffusion française :
14 octobre 1978
Réalisat.eur.rice.s :
Graham Williams
,
Pennant Roberts
Scénariste.s :
Douglas Adams
Guest.s :
Adam Kurakin
,
Andrew Robertson
,
Bernard Finch
,
Bruce Purchase
,
David Sibley
,
David Warwick
,
Primi Townsend
,
Rosalind Lloyd
The Pirate Planet est toujours un sérial excellent, porté par quelques-unes des meilleures idées de tout scénario de la série clasique.
Dans un premier temps cet épisode sert à expliquer de façon un peu scolaire et élémentaire toutes les ramifications du twist de la fin de la seconde partie sur la nature de la "planète pirate", mais c'est fait avec brio. La façon dont ils ont lié les êtres psychiques à tout ceci marche très bien par exemple. Le fait que Romana fasse la plupart des explications, c'est aussi un plus. Elle n'a pas énormément de choses à faire dans l'épisode, mais elle reste toujours une compagne très réussie.
Mais là où l'histoire aurait limite pu s'arrêter là, on nous bombarde de nouveaux concepts assez dingue. Le rebondissement sur l'ancienne reine par exemple, mentionné déjà au cours des premiers épisodes, montre que le scénar' est bien bossé depuis le début et que le lore qu'on nous balance sert bien à quelque chose. Les planètes compressées à l'état de roche miniature, formant un système parfaitement équilibré qui ne succombe pas à l'état de trou noir, c'est aussi dingue. Amusant de voir que ce concept sera repris par The Stolen Earth en saison 4 (d'ailleurs, Calufrax fait partie des planètes mentionnées !), puis à nouveau repris (pour ne pas dire plagié) par Chris Chibnall dans le final de la saison 11 de Doctor Who en 2018. Même le concept d'une race alien télépathique très puissante, ça vient de cet épisode aussi.
Le cliff fait son effet avec la planche de pirates, c'est bien grotesque mais ça se voit que c'est du second degré assumé, avec le rire du Capitaine à la fin. Le Capitaine est globalement un super méchant très corny dont les répliques et le jeu d'acteur sont parfaits.
Le duel K9 VS Perroquet du Capitaine était assez fun également, totalement décalé. Ce ton de second degré est totalement acceptable sachant que l'épisode a quand même de superbes idées derrière.
Et malgré cette teinte comique, l'ampleur des enjeux est totalement maîtrisée également. Il y a notamment cette superbe confrontation entre le Capitaine et le Docteur, où ce dernier semble vraiment tenir à coeur ce qu'il dit, ça faisait assez New Who dans l'idée. Tom Baker impressionne et il est assez rare qu'on lui donne des speechs aussi forts où il est totalement outré par ce qu'il constate. Mais il y arrive totalement. Et en effet, le fait de massacrer des planètes entières est assez révoltant. Le fait qu'il est si rare que le Quatrième Docteur perde son côté malicieux et soit vraiment impliqué, donne beaucoup de poids lorsque cela arrive comme ici. Cela nous fait immédiatement plus craindre et détester le Capitaine malgré son rôle de guignol.
Le fait que la cible suivante sera la Terre rajoute encore plus d'enjeux (même si bonjour la coïncidence), sans avoir encore été communiqué au Docteur. Parce que l'épisode semble toujours construire ses twists avec une longueur d'avance, ce qui est très rusé.
En même temps entre ça et la Reine endormie, le scénario nous rappelle sans cesse qu'il y a d'autres couches derrière et qu'il y a plus à découvrir. Et en effet il nous manque encore des pièces pour tout comprendre : pourquoi le Capitaine a besoin de la Reine endormie... et où est la fichue Clé du Temps de cet épisode, dont on n'a même plus reparlé !
C'est un épisode extrêmement riche qui n'a même pas encore joué toutes ses cartes. Fun et intelligent, un des meilleurs sans aucun doute.
Ps : sympa la petite réf à Leela avec les épines Janis !